Les superstitions au Théâtre
Cette semaine, nous serons le Vendredi 13 Novembre 2015… comment ne pouvons-nous pas parler de superstitions?
Le Théâtre est un Art remontant à l’Antiquité. Avec elle, beaucoup de croyances ont été transmises au fil des siècles.
La première: pas de vert sur scène!
La couleur verte symbolise la malchance et le mauvais présage pour le comédien qui porte des vêtements de cette couleur.
Plus concrètement, les éclairages de scène du XIXe siècle ne mettaient pas en valeur les tons verts.
De plus, il n’était pas rare que des comédiens meurent sur scène par les effets toxiques de l’oxyde de cuivre, ou de cyanure présents dans les teinture vertes à cette époque.
Autant d’anecdotes qui ont pour conséquence l’interdiction de la couleur verte sur scène.
Les oeillets.
Au 19e siècle, à la fin de chaque représentation, le directeur allait dans les coulisses offrir des fleurs aux comédiens pour les féliciter. Si celui-ci offrait des œillets à l’artiste, cela signifiait qu’il n’était plus engagé. Par contre, si le directeur offrait des roses (qui valent beaucoup plus cher), alors il assurait à l’artiste sa présence pour les prochaines représentations.
Voilà pourquoi il ne faut jamais offrir un bouquet d’œillets à un comédien.
Shut!
On ne doit jamais dire “bonne chance” à un comédien avant une représentation! Le mot qu’il faut employer à la place c’est “merde!”.
Pourquoi? Car autrefois, les spectateurs venaient en calèche aux spectacles de Théâtre et leurs chevaux n’hésitaient pas à se soulager sur le parvis. Ainsi, plus il y avait de “merde” devant le Théâtre, plus il y avait de spectateurs, ce qui signifiait que le spectacle avait énormément de succès!
Interdit de dire le mot corde!
Pourquoi? Car, à l’époque les machinistes du Théâtre étaient des marins. Sur un bateau, chaque corde a un nom spécifique, et la seule corde appelée “corde” est celle qui permettait de faire sonner la cloche des églises.
Au malheureux qui, par inadvertance, prononçait ce mot sur scène, devait s’affranchir d’une tournée de vin blanc générale!
On ne siffle pas!
Autrefois, les régisseurs de théâtre utilisaient des sifflements codés pour communiquer entre eux les changements de décors. Un acteur sifflant pouvait alors semer la confusion dans le bon déroulement technique du spectacle.
De plus cela aurait eu la fâcheuse tendance d’attirer les sifflets du public.
Voilà pourquoi, il ne faut jamais siffler sur scène ou en coulisse.
Les fantômes du Théâtre…
On doit fermer le théâtre au moins un soir par semaine, pour permettre aux fantômes de jouer leur propre pièce. Cela se fait traditionnellement le lundi, permettant également aux acteurs de se reposer après une fin de semaine de représentations.
De plus, après chaque représentation on installe et allume une petite lumière appelée la sentinelle côté jardin. Cette sentinelle éloignerait les fantômes. D’autres pensent au contraire que les fantômes la réclament afin de mieux voir.
Plus concrètement, cette lumière empêche le personnel de trébucher et de se blesser sur la scène à cause de la noirceur de la scène.
1, 2 et 3…
Avoir des bougies sur scène ne pose a priori pas de problème sauf si on les associe au nombre de trois. On dit aussi que la personne la plus proche de la bougie sera soit la prochaine à se marier, soit à perdre la vie.
Plumes de Paon … NON!
Les plumes de paon ne doivent faire partie ni des costumes, ni du décors. On y distinguerait le mauvais oeil…
Mauvaise répétition.
Rater sa répétition annonce normalement une bonne soirée d’ouverture.
Mac…Quoi?
Au Royaume-Uni et en Amérique du Nord, la pièce de Shakespeare Macbeth est réputée maudite, les acteurs évitent de prononcer son titre (l’expression « La Pièce écossaise » [en anglais, « The Scottish Play »] est employée à la place).